
Si Thomas Pesquet est votre modèle et que les livres de Stephen Hawking vous passionnent, peut-être que le métier d’astrophysicien est fait pour vous. Loin des clichés hollywoodiens, cette profession revêt un grand nombre de facettes. La plus importante est l’étude de la physique des étoiles, des galaxies, des planètes ou des exoplanètes. Vous pourriez aussi vous spécialiser dans la cosmologie, la planétologie ou encore l’exobiologie. À l’aide d’outils de pointe, vous serez amenés à sonder l’espace pour observer et tirer des modèles autour de ces objets célestes.
Vous mettrez en œuvre au quotidien la démarche scientifique. Au menu, théories, prédictions, expériences et observations afin de publier le fruit de vos recherches dans des revues scientifiques ! Pour en arriver à ce stade, il faudra faire preuve d’un esprit logique, rigoureux, mais aussi être créatif, ne pas avoir peur de l’échec et savoir rebondir. La détermination est la clé des grandes découvertes.
La vie professionnelle d’un astrophysicien se déroule autant dans un laboratoire qu’en réunion comme l’explique Hervé Dole, professeur d’astrophysique et physique à l’université Paris-Saclay, dans son article pour The Conversation :
Nous devons aussi convaincre les agences spatiales du bien-fondé de nos projets, et assister à de nombreuses réunions : équipe, collègues, labo, université, projet, commissions et évaluations variées, et leur lot d’écriture de rapports.
Loin de l’image du scientifique misanthrope, le métier d’astrophysicien est une profession avec beaucoup d’échanges en France, mais aussi à travers le monde. Tous les projets peuvent vous amener à l’international. Ainsi, la maîtrise de l’anglais s’avère essentielle, et le travail en équipe est quotidien.
Quelles études pour devenir astrophysicien ?
Pour obtenir un poste d’astrophysicien, il faut réaliser une thèse et publier différents articles scientifiques. L’université est donc un incontournable. La spécialisation dans cette discipline n’arrive qu’en master. Il faut donc commencer par une licence en physique qui vous permettra d’acquérir une bonne culture scientifique générale. Vous étudierez principalement les différents champs disciplinaires de la physique, mais aussi pour certains parcours, la chimie, les mathématiques et la programmation informatique.
Une fois la licence en poche, direction le master 1 en physique générale pour une formation scientifique expérimentale et théorique de haut niveau. C’est en master 2 astronomie et astrophysique ou en particules et cosmologie ou encore en physique théorique que vous plongerez la tête la première dans les étoiles avant de plonger dans votre thèse.
Et après ? Vous pouvez poursuivre dans la voix de la recherche ou rejoindre une entreprise privée comme l’explique Hervé Dole dans The Conversation :
Les docteurs en astrophysique, une fois leur thèse en poche, vont en grande majorité poursuivre leurs carrières dans les entreprises, notamment en tant que data scientist. Leur expertise et hauteur de vue sur les effets statistiques des échantillons sont notamment très prisées.
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