Licence Sciences de la vie : une voie possible pour devenir vétérinaire

Vous souhaitez devenir vétérinaire ? Ce beau métier exigeant et passionnant requiert des compétences et qualités humaines particulières. Il exige aussi un excellent niveau dans les matières scientifiques (SVT, chimie, physique, mathématiques…) pour vous mener jusqu’au Graal : l’une des quatre écoles nationales vétérinaires (ENV) qui délivrent, en six ans, le diplôme d’Etat de docteur vétérinaire (DEV).

Chiens, chevaux, rongeurs, volatiles, bétail… Qu’il exerce en ville ou à la campagne, le vétérinaire doit avoir une aptitude à travailler avec toutes les espèces animales. Son travail est de diagnostiquer, soigner et opérer les animaux domestiques, d’élevage ou d’espèces sauvages. Il peut pratiquer au sein d’un cabinet privé de ville, dans un élevage de l’industrie agro-alimentaire, dans un parc animalier, en centre équestre … Mais le métier de vétérinaire recouvre d’autres réalités moins connues : il peut être un référent en matière de bien-être animal et de sécurité sanitaire au sein d’entreprises agro-alimentaires, assurer des inspections dans des centres de recherches et dans des abattoirs… Dans ce cadre, le vétérinaire est l’interlocuteur des entreprises, associations, propriétaires pour le respect des réglementations et assure des tâches administratives. Aujourd’hui et plus que jamais, les métiers de vétérinaires se situent au carrefour de la santé animale, humaine et environnementale, sans cesse en évolution.

La passion pour les animaux

Quelle que soit la réalité de leurs terrains d’exercice, on peut dire que les métiers de vétérinaire présentent les qualités de généraliste, chirurgien, dentiste, mais aussi d’inspecteur, de chercheur scientifique… Dans tous les cas, le travail de vétérinaire exige un prérequis indispensable : la passion pour l’animal, sans aucune peur, ni réticence. Ce praticien soigne des êtres vivants qui ne peuvent verbaliser leurs symptômes ou leurs souffrances. Pour établir un diagnostic, un vétérinaire se doit d’être très observateur, patient et empathique. La maîtrise de ses propres émotions est d’autant plus importante qu’un animal est sensible au stress et y réagit parfois vivement. En milieu sauvage, le vétérinaire doit être en excellente forme physique et mentale pour aider son « patient » en détresse à dominer ses peurs et gérer ses réactions agressives lors d’un soin, une opération, une vaccination…

Curiosité, dextérité et empathie

Ce métier requiert des capacités à communiquer, expliquer, rassurer aussi les humains !  Dans le cadre des consultations d’animaux domestiques, il n’est pas rare de faire face à l’anxiété des propriétaires de l’animal, parfois  la tristesse de jeunes enfants, attachés à leur chat, chien, lapin… Force de caractère, sens du jugement, empathie, bonne santé physique, dextérité, curiosité scientifique, adaptabilité doivent être vos moteurs !  

Les voies d’accès aux écoles vétérinaires

Quatre écoles nationales vétérinaires (ENV) accueillent les étudiants chaque année : l’ENVA de Maisons-Alfort en région parisienne, l’ENVT de Toulouse, Oniris à Nantes et VetAgro Sup à Lyon. Le recrutement aux quatre écoles s’effectue par le biais de différents concours communs : prépa Biologie, physique et sciences de la Terre (BPST), prépa Technologie et biologie (TB), licences de certaines filières universitaires, BTS ou DUT, suivis d’une prépa Adaptation technicien supérieur (ATS)…

Pour les licences, depuis 2021 les épreuves B du concours aux ENV donnent leur chance aux étudiants ayant validé une L2, et non plus uniquement une L3. Les épreuves écrites d’admissibilité sont déterminées en fonction de la spécialité de la licence, mais il est évident que les matières comme la biologie, la chimie, les mathématiques et la physique sont indispensables.

Egalement depuis 2021 : l’admissibilité est proposée aux bacheliers sur dossier, soit 160 places sur 700 réservées aux candidats post bac. Les spécialités recommandées sont, en classe de première, SVT, mathématiques et physique/chimie. En classe de terminale, de préférence SVT et physique chimie.

Licence  Sciences de la vie de l’université Paris-Saclay, une voie à explorer pour devenir vétérinaire

A l’université Paris-Saclay, la licence Science de la vie (L1  BCST) avec le cursus Bio-concours commencé dès la L2 prépare aux concours B d’entrée aux écoles vétérinaires et écoles agronomiques. Ce cursus sélectif est ouvert à une quarantaine d’étudiants de L1 qui ont un excellent dossier, qu’ils soient originaires ou non de l’université Paris-Saclay. La préparation est de deux ans pour le concours vétérinaire. Sachez qu’en 2023, 68 places ont été octroyées aux étudiants de licence au concours B, toutes licences confondues. Entre 5 et 10 étudiants de la licence de l’université Paris-Saclay sont admis chaque année. Le taux de réussite des étudiants ayant suivi le cursus Bio-Concours figure parmi les meilleurs de France. Et si vous n’êtes pas reçu au concours, mais que vous avez décroché votre licence sciences de la vie, vous pourrez poursuivre vos études vers l’un des masters de biologie, le magistère de biologie proposés par l’université Paris-Saclay ou suivre un DU qui vous permet de vous présenter une deuxième fois au concours.


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