La microélectronique et bien d’autres secteurs recrutent des experts en couches minces

L’industrie de la microélectronique regroupe une vaste palette de procédés et de produits. Les technologies en couches minces correspondent à un secteur particulièrement dynamique qui met l’accent sur l’alternance afin de relever rapidement le défi de recrutement. L’apprentissage s’avère même être une voie d’excellence pour les futurs ingénieurs. Vous souhaitez participer à la révolution industrielle 4.0 ? On vous dit tout.

Explication des couches minces en microélectronique

La microélectronique se positionne comme la spécialiste de l’électronique à l’échelle ultime ou les dimensions peuvent attendre la dizaine de nanomètres. Les couches minces, mises en oeuvre dans cette spécialité, sont de fines pellicules, plus petites qu’un micromètre (pour référence, un cheveu est égal à 300 micromètres), déposées sur un substrat. Leur application modifie les propriétés d’une surface.

On retrouve cette technologie dans deux domaines d’utilisation grand public :

  • L’optique : le traitement anti-reflet des verres, l’infrarouge sur les caméras thermiques, le tain déposé sur les miroirs sans tain…
  • L’électronique et la microélectronique: les conducteurs, les semi-conducteurs dans nos écrans LED par exemple, les capteurs sur les tablettes tactiles, les objets connectés (ou IOT pour Internet of things)…

Pourquoi la microélectronique recrute des experts ?

La microélectronique est devenue un enjeu de souveraineté nationale. Dans le cadre de France 2030, le gouvernement mobilise 5 milliards d’euros pour soutenir la filière électronique et favoriser la création de 5 700 emplois directs.

Des acteurs majeurs du secteur, tels que Soitech, STMicroelectronics, GlobalFoundries,… recrutent fortement et des profils spécialisés seront à attirer sur l’ensemble de la chaîne de valeur dans les années à venir.

Face à l’inadéquation constatée entre les besoins des industriels et l’offre de formation existante, l’université Paris-Saclay a ouvert un Master matériaux en films minces et surfaces – management industriel en alternance.

Les cours en Master matériaux en films minces et surfaces – management industriel en alternance

La moitié des enseignements sont dispensés par des intervenants professionnels (TGE et PME). Une manière d’aborder les problématiques terrains, de discerner les avantages et les inconvénients de chacune de ces structures, mais également de commencer à réseauter.

En outre, le cursus est complété par de la pédagogie classique (cours, TP, TD incluant une forte composante de travaux pratiques sur des plate-formes remarquables de l’Université Paris-Saclay (salle blanche, analyse des materiaux..).

Le Master matériaux en films minces et surfaces – management industriel en alternance est une formation pratique d’excellence de jeunes ingénieurs.

Guillaume Agnus et Tibéru Minéa coresponsables du Master

Un premier contrat de travail

L’étudiant conclut un contrat d’alternance entre l’université, l’employeur et le CFA. Le CFA Union s’occupe du contrat avec l’entreprise. Son rôle est par ailleurs d’accompagner dans la rédaction d’un CV et lors de la préparation à un entretien d’embauche.

De septembre à avril, vous alternez quinze jours en entreprise et quinze jours en cours.

De mai à septembre, vous serez en immersion totale chez votre employeur.

Un rythme très soutenu qui nécessite une grande motivation et de la régularité dans les révisions. 

Guillaume Agnus et Tibéru Minéa

Qui peut déposer un dossier de candidature ?

Les étudiants niveau bac +3 ayant validé une licence physique, chimie ou double diplôme en mathématiques-chimie ou physique-chimie peuvent soumettre un dossier.

De plus, les candidats issus d’écoles d’ingénieurs sont recevables.

La microélectronique recrute tous les diplômés du master

À la sortie des études, le taux d’insertion se situe entre 80 à 90 %. Les anciens élèves occupent des postes d’ingénieurs procédés en micro-nanotechnologies, ingénieur qualité et ingénieur en recherche et technologies.

Enfin, 10 à 20 % des diplômés poursuivent en thèse en milieu industriel (CIFRE) ou en milieu académique (écoles doctorales, projets de recherche).


En savoir plus

https://www.entreprises.gouv.fr/fr/actualites/france-2030/france-2030-presentation-de-la-strategie-pour-l-electronique

http://site.cfa-union.org

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