Ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment : des compétences très prisées

A l’heure où les manières et les moyens d’économiser les énergies deviennent essentiels, ou les enjeux environnementaux rejoignent de nombreuses préoccupations sociétales, le métier d’ingénieur en efficacité énergétique est aussi utile à la collectivité que riche de promesses pour le cadre débutant.

Ingénieur en efficacité énergétique dans le bâtiment : contribuer à la cité de demain

Les bâtiments consomment environ 45% de l’énergie en France et sont, bien sûr, responsables d’une grande quantité de gaz à effets de serre.

Il est donc urgent pour le secteur de travailler sur la question de l’efficacité énergétique, et l’ingénieur en efficacité énergétique -que l’on nomme parfois aussi chef de projet en efficacité énergétique, ingénieur en performance énergétique, ingénieur consultant en énergie– est celui qui porte l’essentiel de la responsabilité sur cette question avec, pour son entreprise comme pour la société en général, une obligation de résultat.

Mais…qui est l’ingénieur en efficacité énergétique ?

C’est un expert, capable d’intervenir en France ou, s’il est armé en anglais, d’évoluer à l’international pour optimiser la consommation énergétique des bâtiments et intégrer, lorsque c’est utile et possible, des énergies renouvelables. A ce titre, il doit pouvoir aller de l’audit ou la prévision, à l’installation et la mise en œuvre de systèmes économes en énergie, en travaillant avec différents corps de métiers.

Plus précisément, quelles sont donc ses missions ?

Il étudie, analyse les besoins, les données, les coûts, les émissions pour réaliser des études sur les possibilités de gains d’énergie aussi bien, en amont sur les bâtiments naissants que sur les dispositifs existants. Il assure la mise en œuvre et coordonne les projets.

Pour cela,

  • il doit savoir évaluer (investissements, risques, performances…),
  • il doit être capable de piloter et/ou coordonner (maîtres d’ouvrage, experts spécialistes, responsables de travaux…)
  • d’accompagner les industriels (matériaux, équipements), les collectivités (projets collectifs, bâtiments publics…)
  • de conduire vers les certifications (normes iso) 
  • ou même de participer à l’élaboration de propositions commerciales

L’ingénieur en efficacité énergétique : pas seulement un technicien…

Pour exercer ce métier, qui offre, à la fois, de belles possibilités de recrutement et une pratique qui a du sens, il ne suffit pas de disposer des indispensables compétences techniques que supposent les missions évoquées (méthodes, calculs, réglementations, maîtrise logicielle, techniques du bâtiment et de la construction etc.). 
Il faut aussi des qualités humaines et des savoir-être, unissant parfois des aspects différents : esprit d’équipe ET autonomie, sens de l’écoute Et du management efficace, force de proposition et de conviction, rigueur de raisonnement ET goût de l’innovation, sens du service ET sens commercial…

Quel chemin pour y parvenir ?

Il existe des voies différentes pour aller vers ce type de carrière qui s’exerce d’ailleurs dans différentes structures (entreprises de construction, industrie, bureaux de contrôle, directions immobilières…), mais de manière générale, il faut poursuivre ses études au moins jusqu’au niveau M2, avec plusieurs voies de spécialisation…

Par exemple, le M1 Efficacité Énergétique constitue la première partie du parcours master.

Il offre à ceux et celles qui le choisissent un profil généraliste en sciences de l’ingénieur dans le domaine de l’énergie électrique. La formation est tournée vers la conversion d’énergie, avec des compétences en contrôle de processus, informatique industrielle et traitement du signal.

Efficacité énergétique dans le bâtiment : enjeux essentiels, compétences recherchées !

On peut donc aller vers le (ou les) métier(s) de l’efficacité énergétique dans le bâtiment, secteur clef qui recrute abondamment les étudiants issus de ces études. Les besoins en compétences sont, en effet, très importants, à l’heure où il s’agit de moins polluer, de consommer moins et autrement l’énergie…Toutefois, il existe aussi d’autres ouvertures professionnelles…

M1 Efficacité énergétique : compétences multiples et voies nombreuses

De fait, le M1 Efficacité énergétique, offre de nombreuses possibilités et conduit, aussi, vers d’autres voies en lien avec la transition énergétique et la transformation/répartition de l’énergie.

De fait,  la formule « efficacité énergétique » couvre un champ très large, elle parle à tous mais mériterait une définition scientifique précise ; en fait, on a besoin partout de ce type de compétences, pas uniquement dans le secteur du bâtiment, mais aussi, par exemple, en intelligence artificielle, dans le secteur automobile, l’appareillage industriel etc, c’est pourquoi le M1 ouvre sur des compétences multiples »

Gaële Perusson, maître de conférence attachée au laboratoire génie électrique et électronique de Paris et responsable de la formation M1

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