Devenez acteur de la transition écologique grâce à une formation en gestion des déchets

Une main tient la Terre de couleur verte avec un feuillage sur la partie supérieure

En 2022, la France a généré 345 millions de tonnes d’ordures, un chiffre qui souligne l’importance de poursuivre les efforts déjà engagés pour repenser la gestion des déchets. Face à ce constat, le Master 2 en Pollutions Chimiques et Gestion Environnementale (PCGE) se distingue comme une formation clé en gestion des déchets. Découvrez comment dans cet article !

La gestion des déchets : un enjeu environnemental et sociétal

La gestion des déchets est un axe majeur pour préserver notre environnement, protéger les ressources naturelles et répondre aux enjeux économiques et sanitaires. Elle s’articule autour de quatre piliers :

  1. Développement durable et recyclage : le tri et le recyclage des matériaux, notamment plastiques, permettent de réduire la pression sur les ressources naturelles et de mieux réutiliser les déchets.
  2. Réduction des pollutions chimiques : limiter les impacts sur l’environnement en prévenant la contamination de l’eau, des sols et de l’air.
  3. Valorisation énergétique : exploiter les déchets non-recyclables pour produire de l’énergie contribue à une économie circulaire.
  4. Secteur agricole : la valorisation des résidus agricoles et forestiers représente un levier pertinent pour gérer les déchets.

En somme, la gestion des déchets touche aussi bien les secteurs industriels, agricoles qu’environnementaux. Elle est un moteur de la transition écologique ! C’est dans ce paysage interdisciplinaire que s’inscrit le Master 2 PCGE, dont une quarantaine d’heures traite de ce sujet.

Une formation pluridisciplinaire pour des défis complexes

La pluridisciplinarité, c’est vraiment le maître-mot du master.

Laurent Salmon, responsable du M2 PCGE 

Cette formation rassemble des étudiantes et étudiants issus de trois domaines scientifiques : chimie, écologie et géosciences. Elle s’appuie sur un réseau d’intervenants issus à 75 % du secteur privé (Veolia, Suez, Andra…). Le reste du corps professoral se compose d’enseignants-chercheurs. Cette diversité de profils permet d’aborder des problématiques environnementales dans leur globalité.

Par ailleurs, le programme reflète cette approche. Il alterne six mois d’enseignements théoriques avec une dizaine de visites de sites industriels tels qu’une centrale nucléaire, des incinérateurs ou un centre de compostage. À cela s’ajoutent six mois de stage dans le secteur privé.

Des débouchés variés et porteurs d’une formation en gestion des déchets

Les diplômés du Master PCGE accèdent à des postes de cadre en qualité d’ingénieur, chargé de mission ou de projet. Environ un tiers se spécialise en règlementation ou management de l’environnement.

Beaucoup d’entreprises recherchent un spécialiste capable de gérer les déchets ou les émanations de polluants dans l’air, dans l’eau et dans les sols.

Laurent Salmon

Un autre tiers s’oriente vers la dépollution des sols, un domaine où 8 à 10 000 sites contaminés nécessitent des interventions en France. Enfin, les autres diplômés se tournent vers la gestion des eaux, des déchets ou encore le secteur du nucléaire.

L’insertion professionnelle est excellente : 60 % des étudiantes et étudiants décrochent un emploi dès leur stage et 90 % dans les 6 mois. Tous trouvent un emploi dans l’année, essentiellement en CDI.

Les diplômés accèdent à une large palette d’opportunités professionnelles. Un quart d’entre eux intègre de grandes entreprises, tandis qu’un autre choisit les PME. Un troisième se dirige vers les organismes publics, et le dernier quart rejoint des bureaux d’études ou des cabinets-conseils.

Le relationnel au service du professionnel

Le Master PCGE bénéficie d’un réseau actif de plus de 600 diplômés, en France et à l’international, ainsi qu’un solide partenariat avec des acteurs privés. Ce réseau représente un véritable levier pour accéder aux stages et opportunités professionnelles.

L’accent est aussi mis sur les relations humaines.

Les étudiants travaillent en groupe, gèrent des tâches pour le fonctionnement du master et organisent des soirées inter-promotions.

Laurent Salmon

Cet esprit collaboratif, comparable à celui des écoles d’ingénieurs, crée une ambiance propice à la réussite. Ces liens solides entre étudiants profitent également au réseau des anciens. Une fois en poste, ils restent connectés, partageant offres de stages et d’emplois.

Ce master professionnel épouse la mentalité de certaines écoles d’ingénieurs où la notion de réseau des anciens est fortement ancrée.

Laurent Salmon

Un choix éclairé pour un avenir prometteur

Cette formation s’adresse à des candidates et candidats motivés, dotés d’un solide bagage scientifique et d’une vision précise des métiers auxquels ils aspirent.

Nous privilégions les étudiants qui savent ce qu’ils veulent et qui se projettent dans un domaine aussi exigeant que passionnant.

Laurent Salmon

Le processus de recrutement repose sur plusieurs critères :

  • Une compréhension claire de la formation ;
  • Une forte motivation ;
  • Des compétences relationnelles.

Ces qualités sont évaluées à travers le dossier académique, la lettre de motivation et l’entretien individuel.

Enfin, le master 2 PCGE est non seulement disponible en formation initiale, mais aussi en formation continue et VAE.

Envie d’en savoir plus ? Laissez un commentaire pour discuter des opportunités offertes par le Master PCGE.


En savoir plus

https://www.vie-publique.fr/eclairage/286185-quelle-gestion-des-dechets-en-france

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/dechets

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