Contribuez, en professionnel, à la transition écologique

Vous êtes préoccupés par les enjeux écologiques et sociaux et souhaitez contribuer à une transformation des politiques publiques, à l’échelle locale ou internationale ? C’est dans cette optique que le master 2 Gouvernance de la transition, écologie et société (GTES) est né en 2015. Ce programme se concentre sur la transition écologique et vous accompagne dans la recherche de solutions pour un avenir plus durable.

Les jeunes soucieux du réchauffement climatique

Au tournant des années 2000, les étudiants opèrent une conversion sur les enjeux environnementaux. Les rapports scientifiques (GIEC, IPBES…) renforcent leurs préoccupations.

Selon une étude de l’Ifop, 90 % des 18 à 25 ans expriment des inquiétudes au sujet du changement climatique, dont 50 % le considèrent comme majeur.

Comment passer d’une interrogation, d’une inquiétude, à l’action ? Le master GTES propose une réflexion interdisciplinaire (sciences sociales et écologie) et des méthodes d’intervention.

Préparer les étudiants à la transition écologique

Le master GTES privilégie le concept de “durabilité forte” plutôt que de “développement durable”. Le capital naturel (comme le vivant) n’est plus substituable avec le capital économique ou le capital technique. Il s’agit de construire une réflexion sur les politiques publiques environnementales à partir des limites planétaires.

« L’extinction des espèces est irréversible : nous ne pourrons jamais plus revenir sur la disparition d’une espèce, d’un écosystème…  C’est pourquoi, nous amenons les étudiants à imaginer des solutions axées sur la post-croissance »

Bruno Villalba, responsable du Master GTES de l’université Paris-Saclay.

Les enseignements sont composés d’un dosage équilibré entre l’écologie, les sciences sociales (politique, droit, économie, analyste stratégique…) et de la méthodologie de projet. Le programme adopte une pédagogie multiformat, alliant cours fondamentaux, travaux dirigés, pédagogie inversée, études de terrains et participations à des activités scientifiques (colloques…).

« Nous considérons dans ce master que la notion de biodiversité est centrale pour établir une compréhension de la fragilité de nos décisions. Partir du vivant, c’est proposer une perspective globale des conséquences de nos choix collectifs et individuels. »  

Bruno Villalba

En définitive, cette spécialisation incite à une réflexion approfondie sur les interactions entre l’écologie et le social.

Le master GTES est une formation professionnalisante : si elle considère que la réflexion est une partie essentielle de la solution aux défis écologiques, il s’agit aussi de former les étudiant·es aux outils et méthodes pour élaborer des décisions soutenables. Son but n’est pas simplement d’acquérir des connaissances, mais de développer des compétences professionnelles liées à la réflexion et à la négociation des enjeux environnementaux grâce à une approche systémique.

Le fonctionnement du master Gouvernance de la transition, écologie et société

Destiné aux étudiants titulaires BAC +4 en sciences humaines (sciences politiques, droit, géographie, sociologie, philosophie…), aux ingénieurs agronomes, ou aux personnes en reconversion, la sélection du master 2 GTES repose sur une lettre de motivation, le curriculum vitae et les relevés de notes. Pour l’année universitaire 2023-2024, le master a reçu 175 candidatures, pour seulement 20 places disponibles.

La sélection privilégie donc des candidat·es ayant démontré une véritable implication, un engagement effectif dans des causes (mémoire de recherche, responsabilités associatives, parcours à l’étranger…). La formation recherche des candidat·es dotés d’expériences tant théoriques qu’empiriques en écologie, plutôt que des profils très techniques.

Après l’obtention du diplôme, pour la plupart des étudiant.es, les débouchés professionnels concernent les secteurs de l’administration publique (au niveau local comme national), les secteurs marchands (entreprises, conseils…) ou non-marchands (associatifs, ONG…), en qualité de gestionnaires de projet, de chefs de mission, de consultants et de chargés de mission, où ils conçoivent des politiques de transition. Tous les ans, certain·es choisissent néanmoins de poursuivre leurs études en doctorat ou dans un autre master 2.

Partagez cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *