Mobilité internationale : poursuivre ses études à l’étranger…

La mobilité internationale c’est la possibilité de partir à l’étranger – dans un très grand nombre de pays- pour y poursuivre ses études sans perdre de temps dans son cursus…Petit jeu de questions réponses avec les responsables de la mobilité…

Est-il possible de partir en mobilité internationale sans perdre le fil de mes études ? Où puis-je aller ?

Oui, à l’Université Paris-Saclay, la mobilité internationale permet de faire un séjour d’études à l’étranger. On peut, ainsi, poursuivre ses études dans un pays étranger durant un ou deux semestres dans une structure partenaire de l‘Université Paris-Saclay. On suit des enseignements sur place et les notes obtenues sont transférées aux enseignants de l’Université Paris-Saclay qui les valident.

Les destinations possibles sont très nombreuses partout dans le monde, elles peuvent, bien sûr dépendre des disciplines. En amont, une carte interactive permet de voir rapidement quelles destinations sont accessibles en fonction du cursus que l’on suit.

Et… quand dois-je m’y prendre pour préparer mon départ à l’étranger ?

La mobilité internationale étudiants demande de s’y prendre à l’avance. En général on prépare son séjour à l’étranger – et donc son dossier- dès le mois de novembre de l’année précédente. Les décisions sont prises en mars, ou en avril au plus tard.

Au-delà du dossier lui-même, cette anticipation est aussi nécessaire d’abord pour se renseigner sur le pays de destination, éventuellement accroître ses compétences linguistiques, faire le point sur les questions d’assurance, de santé etc.

Pour bien préparer son séjour à l’étranger, l’université dispose de ressources en ligne et propose des mises en relation avec des étudiants qui ont déjà bénéficié d’un programme de mobilité internationale. Une occasion unique partager leur retour d’expérience, et de profiter des leurs précieux conseils et bons plans.

Puis-je bénéficier d’aides à la mobilité ? De quoi suis-je responsable financièrement ?

Oui, il existe des aides…

D’abord, à l’Université Paris Saclay, l’étudiant s’acquitte des droits d’inscription en France et non à l’étranger (où ils sont en général plus élevés). D’ailleurs, il continue de préparer le diplôme de son université et non celui du partenaire. Cependant, il est possible de préparer un double diplôme en mobilité internationale. Dans ce cas précis, l’étudiant devra assurer les frais de scolarités de l’établissement d’accueil.

Par ailleurs, il existe des aides de plusieurs types, comportant des critères d’éligibilité différents ; par exemple certaines peuvent être sous conditions de ressources, d’autres non. L’université se charge d’attribuer à l’étudiant la bourse qu’elle estimera la meilleure pour lui, compte tenu de son profil. Les bourses ne couvrent pas la totalité des frais mais elles peuvent constituer une aide substantielle. Lorsque le séjour à l’étranger se fait dans un pays de la communauté européenne, la mobilité entre nécessairement dans le cadre du dispositif Erasmus.

L’étudiant, quant à lui, est responsable de sa vie sur place : logement, nourriture. Des fiches « partenaire » donnent des indications sur le coût de la vie dans le pays d’accueil -il y a des différences importantes même dans des pays proches à l’intérieur du périmètre européen, par exemple entre l’Allemagne et la Hongrie. Pour le logement, il est fréquent de trouver des ressources dans l’université d’accueil.

Ai-je un contact avec l’université, une forme d’accompagnement, une fois sur place ?

Oui, l’étudiant garde toujours un référent mobilité. Il sait quels cours suivre, on l’aide, si nécessaire, à réajuster le choix des enseignements. Chez le partenaire, il peut aussi rester en relation avec une personne chargée de l’accueil des étudiants étrangers.

Lorsque je reviens, quels bénéfices puis-je attendre de mon expérience en mobilité internationale ? Peut-il y avoir des difficultés ?

Bien souvent -mais c’est plutôt bon signe- la principale difficulté est que l’on n’a pas envie de quitter le pays d’accueil et qu’il faut un temps d’adaptation pour retrouver ses marques à la reprise des cours dans son établissement d’origine. Mais les bénéfices sont nombreux.

À la progression linguistique et l’ouverture d’esprit qui sont presque des évidences (cela fait souvent partie des motivations de départ), il faut ajouter, ce qui est encore plus important, le fait d’avoir créé un réseau dont la valeur est humaine mais également professionnelle, l’un va fréquemment avec l’autre lorsqu’un ami étranger devient lui-même un professionnel.

Yoann Buidin-Ferrer, chargé de la mobilité sortante à la Direction des Relations Internationales et Européennes de l’Université Paris-Saclay

Bien souvent, « on garde des liens forts et on reste impliqué dans l’international ». Il arrive, par la suite, aussi que l’on aide soi-même des étudiants étrangers. Dans l’ensemble, l’expérience est une étape dans la construction personnelle, on y gagne confiance, autonomie, maturité.


En savoir plus

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F380

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3 commentaires sur « Mobilité internationale : poursuivre ses études à l’étranger… »

    1. Bonjour Prosper,
      Pour partir en mobilité internationale vous devez vous rapprocher du service des relations internationales de votre établissement. Pour l’Université Paris-Saclay, vous trouverez la liste des correspondants mobilité et de la direction des relations internationales et européennes ici
      L’équipe Destination études supérieures

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