
Devenir traducteur, c’est jouer un rôle clé dans un monde où la communication interculturelle et internationale sont essentielles. La licence Langues étrangères appliquées (LEA) est la porte d’entrée vers ce métier, en offrant les bases indispensables pour évoluer dans ce domaine.
Les missions du traducteur
Le traducteur transpose des textes d’une langue vers une autre en veillant à préserver le sens, le ton et les nuances culturelles. Il peut se spécialiser dans différents domaines (littérature, technique, juridique, médical, audiovisuel…) et utilise parfois des outils de traduction assistée. Son objectif est de garantir une communication fluide et cohérente, en adaptant le message au public cible tout en préservant l’intention originale de l’auteur.
Les compétences requises pour devenir traducteur
En plus d’une excellente maîtrise des langues, un traducteur doit posséder des qualités essentielles :
- Ouverture d’esprit
- Créativité
- Rigueur
On ne le dit pas assez, mais il faut aussi des compétences de travail en équipe. Le traducteur est sollicité à la fois par les clients et les producteurs des textes. Il est entre les deux et doit faire un arbitrage pour satisfaire leurs attentes.
Dominic Glynn, Directeur du département LEA
La licence LEA : une formation pour devenir traducteur
La licence Langues étrangères appliquées (LEA) est une formation qui permet aux étudiantes et étudiants d’acquérir une vision appliquée des langues dans différents secteurs tels que l’économie, le droit ou encore la logistique. À l’Université Paris-Saclay, la formation se distingue par une approche orientée sur les métiers de l’audiovisuel et du numérique à l’aide de la traduction assistée par ordinateur (TAO), avec des outils tels que Trados ou Aegisub.
Le diplôme est centré autour de l’étude de deux langues étrangères : l’anglais et l’espagnol. Au-delà de la maîtrise des deux langues, la formation vise aussi à approfondir la compréhension des cultures qui leur sont associées.
Environ 80% des cours sont dispensés en anglais et en espagnol, mais certains cours transversaux sont enseignés en français.
Dominic Glynn
Une ouverture à l’international
L’aspect international est au cœur de la formation. En troisième année, les étudiantes et étudiants doivent, en plus d’étudier deux langues, effectuer un stage dans lequel ils réalisent au moins 50% des missions dans l’une de leurs langues d’études (traduction, accueil du public, création de contenus…). Cette expérience professionnelle peut se dérouler en France ou à l’étranger. Près d’un tiers des étudiants part grâce aux nombreuses accords de l’université avec des institutions en Espagne, en Irlande, en Pologne ou autre et aux aides financières mises en place.
Nous avons des accords en Espagne pour que les étudiantes et étudiants travaillent pour des gouvernements locaux ou régionaux, notamment à Valence.
Dominic Glynn
Entrer dans la vie active ou poursuivre ses études
Après l’obtention du diplôme, il est possible d’entrer directement sur le marché du travail, notamment grâce au stage, ou de poursuivre en master.
Pour celles et ceux qui décident de poursuivre dans la vie active, la licence LEA offre la possibilité d’accéder à divers secteurs au-delà de la traduction comme le tourisme ou la création de contenus.
Pour les étudiantes et étudiants qui souhaitent se spécialiser en traduction audiovisuelle, l’Université Paris-Saclay propose le master Narration, traduction et nouveaux médias.
Enfin, pour les diplômés qui voudraient élargir leurs compétences en master, à la suite d’une licence LEA, il est possible d’accéder à des secteurs tels que l’enseignement, l’économie, la logistique, la gestion…
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