Mobilité électrique et métiers d’avenir

En matière de mobilité électrique les choses changent vite et l’automobile, n’est pas le seul secteur concerné.

Un secteur dynamique

La mobilité électrique prend de nombreuses formes qui, au-delà de la voiture, passe par les trottinettes, les véhicules professionnels (véhicules agricoles, de ramassage des déchets, de transports urbains etc..) ou encore la mobilité des handicapés… Les nouvelles mobilités électriques correspondent à un marché en croissance et, par ailleurs, aux besoins d’énergies moins polluantes et d’économie circulaire. Il y a déjà et il y aura, pour ceux qui sont attirés par ces technologies, de véritables opportunités de carrière.

Quelle formation pour quels débouchés ?

La licence professionnelle « NME » (Nouvelles mobilités électriques) de l’Université Paris-Saclay répond, très logiquement et efficacement, à l’émergence de ces nouveaux métiers de plus en plus pourvoyeurs d’emplois.

Les professionnels de demain seront dotés de compétences pointues : ingénierie des systèmes électriques, électronique des systèmes embarqués – dans les voitures c’est désormais la règle- impact des énergies sur l’environnement, règles de sécurité des travaux sur véhicule électriques, informatique industrielle appliquée aux véhicules électriques, etc. Ils pourront ainsi : 

  • (co)concevoir les véhicules
  • assurer des essais et des contrôles
  • formuler des diagnostics sur les pannes ou dysfonctionnements

Ils devront donc être formés à des techniques liées à la mobilité en elle-même (donc la transmission de l’énergie depuis sa source jusqu’aux roues), mais aussi à des techniques concernant l’entretien, les mises au point des véhicules, les tests, les réparations, les bornes de recharge, la technologie des batteries et le recyclage …

Les débouchés sont nombreux, car les milieux industriels, les grands groupes d’abord mais aussi les PME, les bureaux d’étude indépendants et, possiblement, les start-up auront besoin rapidement de ces métiers de demain (déjà demandés aujourd’hui) .

Johan MoulinMaître de Conférences à l’Université Paris Saclay, Directeur adjoint de l’IUT de Cachan en charge des formations

La licence professionnelle « Nouvelles Mobilités Électriques » est une formation spécialisée et professionnalisante, elle ouvre donc rapidement sur le monde de l’entreprise.

Quels profils pour ces métiers d’avenir?

Ces métiers, de plus en plus recherchés, vous attirent ? Vous avez le profil, du moins vous cochez les premières cases si vous venez :

  • de DUT (ou, par la suite, de 2ème année de BUT) génie industriel et maintenance, génie mécanique et productique, mesures physiques, génie électrique et informatique industrielle…
  • de BTS contrôle industriel et régulation automatique, maintenance industrielle, maintenance et après-vente automobile, électrotechnique, électronique, informatique et réseaux pour l’industrie …
  • d’une L2 scientifique (avec un profil plus théoricien)
  • avec une validation des acquis de l’expérience (VAE), si vous souhaitez reprendre une formation après une première expérience professionnelle

Toutefois, selon, Johan Moulin, « il faut du goût pour l’électrique, certes, mais aussi une attirance pour l’expérimentation, l’esprit d’équipe et des projets de groupe » car la licence pro NME s’appuie sur « une pédagogie qui privilégie ce type d’enseignement ».

Enfin, pour entrer en licence pro NME, il ne suffit pas de candidater, il faut satisfaire à une sélection sur dossier et à un entretien de motivation. Une fois acceptés, les futur.es apprenant.es sont accompagné.es dans leur recherche d’entreprise pour faire leur licence en alternance.


En savoir plus

Mobilité électrique

https://www.edf.fr/groupe-edf/inventer-l-avenir-de-l-energie/la-mobilite-electrique-maintenant-et-pour-demain

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