Le BUT mesures physiques de l’IUT d’Orsay : possibilités multiples et plein emploi

Le BUT mesures physiques peut se préparer en alternance -du moins à l’IUT d’Orsay. Il ouvre de multiples possibilités d’orientation professionnelle dans de nombreux domaines et conduit à des emplois aujourd’hui très recherchés par les entreprises. Alors… de quoi s’agit-il exactement ? Qui peut postuler pour ce BUT ? Comment la formation se déroule-t-elle ? A quels métiers conduit-elle ? Et aussi…quelles sont les spécificités de l’IUT d’Orsay pour cette formation?

Qu’est- ce que le BUT mesures physiques ?

Il s’agit d’une formation qui traite essentiellement de physique – au sens large – d’où son appellation, mais qui est orientée vers l’ensemble des moyens permettant d’effectuer des mesures.

La mesure est un élément essentiel dans de très nombreux domaines et à plusieurs étapes, depuis la recherche jusqu’à la production ou la post-production.

Les mesures servent à paramétrer des systèmes, à quantifier des phénomènes et analyser des résultats, à favoriser de nouveaux calculs ou concevoir de nouveaux systèmes, à assurer de la maintenance ou de l’assistance.

Quels pré-requis ?

Pour entrer en BUT « mesures physiques », on passe par le dispositif parcours Sup que chacun connait. Ce qu’il est important de retenir c’est que le BUT mesures physiques est ouvert aux bacs généraux comme aux bacs technologiques.

Pour les premiers, il faut que sur les trois spécialités maths/ physique chimie/ sciences de l’ingénieur, l’élève qui postule en ait suivi au moins deux

Pour les bacs STI2D et STL on observe de la même manière les notes dans les matières scientifiques mais aussi celles qui concernent la formation générale comme le français et l’anglais. La motivation, la capacité à s’investir sont des éléments très importants, ainsi les appréciations, l’évolution du candidat ou encore les aspects personnalisés du dossier sont observés attentivement.

Le programme à l’IUT d’Orsay…

Les études en BUT mesures physiques mêlent des enseignements théoriques et des enseignements pratiques : la semaine type comporte en effet, 14 heures de TD, 12 heures de TP, des travaux de groupe (projets tutorés) et 5 heures de cours en amphi. C’est une organisation qui permet le contrôle continu (pour la théorie : devoirs sur table/pour les travaux pratiques : évaluations de séances qui, cumulées, donnent une note semestrielle) et qui évite la pression du  partiel au sens classique. Elle permet aussi aux responsables pédagogiques de transmettre, si besoin, avant la fin de l’année, des alertes aux étudiants qui éprouvent des difficultés.

Trois parcours sont possibles après la première année :

• Techniques Instrumentales (TI) orienté vers l’instrumentation de mesure, l’électronique, les capteurs
• Matériaux et Contrôles Physico-Chimiques (MCPC) orienté vers la mesure des matériaux et les mesures/ analyses physico-chimiques
•  Mesures et Analyses Environnementales (MAE) orienté vers les mesures environnementales, l’énergie, les pollutions au sens large (chimique, acoustique, lumineuse, …)

Travailler après le BUT mesures physiques …

On comprend ainsi que les métiers possibles à l’issue de ce BUT sont nombreux et différents (la poursuite d’étude étant, bien entendu possible, en école d’ingénieur par exemple)

La demande en techniciens supérieurs est forte, il n’y a vraiment pas d’inquiétude à avoir sur l’emploi ». La formation est large et permet d’aller -entre autres – vers des secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, l’informatique industrielle, le génie industriel etc…

Florian Huguet, chef du département mesures physiques à l’Université Paris Saclay,

Florian Huguet livre encore des exemples réels et concrets de métiers : technicien.ne contrôle qualité sur des électrolyseurs de puissance source d’hydrogène,  technicien.ne mesure de rejets atmosphériques dans une entreprise spécialisée hygiène, santé et sécurité, technicien.ne laboratoire chez un équipementier automobile, technicien.ne essai aéronautique (cockpit/ masques ), technicien.ne production dans une entreprise de détection des gaz militaires au service de la défense, technicien.ne au service essai du centre nucléaire de production électrique etc…

Choisir l’IUT d’Orsay…

L’IUT d’Orsay, quant à lui, dispose de trois vraies spécificités :

•  On peut y faire ses études en alternance, sous contrat d’apprentissage, dès la première année, ce qui est rare. Non seulement on est rémunéré mais surtout, on acquiert une expérience plus importante (comparativement aux 26 semaines de stage obligatoires des étudiants en formation classique).
• Il propose une promotion en décalé pour ceux qui se réorientent (classe prépa cpge ou intégrée, médecine, …) ou ceux qui ont eu des difficultés importantes au départ de la formation. A partir de février, ce sont donc 30 à 45 étudiants qui redoublent le premier semestre ou commencent leur formation dans le cadre de cette rentrée décalée. Tous peuvent ainsi être diplômés avec un décalage de 6 mois à l’issue des 3 ans. Ce rebond est possible à tous les semestres sur les 2 premières années ce qui place les étudiants dans de bonnes conditions de réussite.
• Il propose 30% de programmes d’enseignements spécifiques (par exemple en matière des techniques basses pressions, de traitement de l’image, de mesures acoustiques, d’internet des objets), ce qui contribue à ouvrir des possibilités importantes  pour les diplômés.