Une licence pro après le bac : la LP bio-industries et biotechnologies

Envie d’intégrer une formation qui fait la part belle à l’expérimentation et débouche rapidement sur un emploi ? Saviez-vous qu’il est maintenant possible de commencer une licence pro après le bac ?

C’est la nouveauté de la rentrée 2022 : la licence professionnelle bio-industries et biotechnologies est accessible aux étudiants dès la première année.

Mais si nous recrutons désormais en LP1, nous continuons à recruter en LP3 

Michèle Reisdorf-Cren, co-responsable de la formation avec Emmanuelle Darbon

Cette licence qui oriente vers les métiers d’assistant ingénieur et technicien supérieur de laboratoire, « intéressera les étudiants qui ont un attrait pour les sciences expérimentales », résume Michèle Reisdorf-Cren.

En termes de profil, il est préférable de venir de bacs STL ou généraux, d’être motivé par l’expérimentation et d’avoir envie d’une insertion professionnelle rapide 

Michèle Reisdorf-Cren

En effet, en LP1, un stage de deux mois « commence à étoffer le CV » et dès la deuxième année, les étudiants sont en apprentissage en alternance.

Biologie, expérimentation et technologies

En termes de matières, la licence propose les enseignements classiques liés à la biologie : « biologie moléculaire, cellulaire, biochimie, biostatistiques, bioinformatique… », énumère Michèle Reisdorf-Cren. A noter que l’anglais est aussi de la partie avec le passage du TOEIC en LP3. La formation repose beaucoup sur une logique de « knowing by doing, apprendre en faisant », explique Michèle Reisdorf-Cren. La place dévolue aux travaux pratiques est donc conséquente – environ 200 heures/an sur les trois années et « mieux vaut aimer les manipulations, avertit-elle. D’ailleurs, la plupart de nos étudiants sont assez manuels et ont le gout de l’expérimentation… ». D’autant que la spécificité de la formation repose sur un parcours Recherche et Développement, plateformes technologiques.

Nos étudiants – surtout en LP3 – sont accueillis sur ces plateformes en petits groupes (de 2 à 4 étudiants) durant quinze jours. Cela leur donne l’occasion de se familiariser à un appareillage de pointe dans des structures telles que l’INRAE, le CNRS ou l’Institut Curie avec lesquels nous avons constitué, année après année, un réseau solide. 

Une situation géographique porteuse et des partenaires solides

Un réseau qui se révèle aussi utile dans le cadre de l’alternance. L’INRAE ou le CNRS accueillent notamment les étudiants. Mais pas seulement. De par sa situation au sein de l’université Paris-Saclay, la licence professionnelle bénéficie d’un environnement porteur. Michèle Reisdorf-Cren évoque ainsi la proximité de plusieurs grandes entreprises mais aussi de structures plus petites, spécialistes dans leur domaine, l’ensemble constituant un bassin conséquent, notamment aux alentours des Ulis. Autant de « partenaires fidèles » prompts à accueillir les étudiants.

Au sortir de leur cursus, 80% des jeunes diplômés se dirigent vers le secteur de la pharmacie-santé dont une forte proportion dans la fonction R&D. Six mois après l’obtention du diplôme, le taux d’insertion sur le marché de l’emploi est de 80%. De quoi donner des ailes à son avenir.


En savoir plus

Technicien supérieur de laboratoire dans la fonction publique

https://www.economie.gouv.fr/recrutement/technicien-laboratoire-classe-superieure-concours-professionnel

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