Année de césure : quelques conseils pour la réussir

Grâce à la circulaire du 23 juillet 2015, l’année de césure est devenue un droit pour les étudiants. Mais comment en faire une expérience riche et productive pour la suite de son parcours ?

L’année de césure : définition

On en entend parler. On la rêve. Et puis, un jour, on se lance. L’année de césure fait partie du cursus de plus en plus d’étudiants.

La définition officielle de l’année de césure est une interruption temporaire des études. Il s’agit d’une année où on garde néanmoins un pied à l’université puisqu’on y est inscrit administrativement. L’étudiant part donc dans l’idée de revenir ensuite sur le campus pour terminer son cursus.

Dorian Colas des Francs – coordinateur du pôle pilotage de l’offre de formation et gestion de la scolarité

Des projets aux multiples facettes

La définition est suffisamment ouverte pour laisser le champ ouvert à plein de possibilités. L’année de césure peut être l’occasion d’un voyage à l’étranger, de l’engagement dans une association, de mener à bien un projet entrepreneurial «et pourquoi pas de poursuivre un projet qui mêle plusieurs de ces dimensions », précise Dorian Colas des Francs. L’idée est de s’extraire de son cursus pour prendre un peu de hauteur et de réfléchir de façon sereine à la suite à donner à son parcours. Il n’y a aucune obligation sur la période de réalisation. A l’étudiant d’estimer quand cette césure pourra lui être la plus profitable.

On peut notamment la faire au sortir du bac avant de se lancer dans le grand bain du supérieur mais aussi au moment de bascule entre la licence et le master.

Dorian Colas des Francs

La clé : anticiper

Une chose est sûre en revanche : mieux vaut ne pas partir la fleur au fusil et préparer cette période charnière.

La plupart du temps, les étudiants y réfléchissent dès le printemps pour une mise en place à la rentrée. Pour ce faire, ils peuvent être accompagnés par l’université. Ils peuvent en parler avec le service orientation de l’université mais aussi avec des référents présents dans chaque composante. 

Dorian Colas des Francs

Côté financement, il n’existe pas de fonds spécifiques dédiés à l’année de césure. Certains étudiants travaillent quelques mois pour mettre de l’argent de côté. D’autres choisissent des stages, des services civiques ou du volontariat qui leur assurent une rémunération. « On peut également demander le maintien de droit à bourse pour ceux qui en sont bénéficiaires », rappelle Dorian Colas des Francs.

Préparer son départ… mais aussi son retour

Une année de césure réussie, c’est aussi celle qui anticipe le retour à l’université. « Il faut se maintenir en position mentale de reprendre les études », insiste Dorian Colas des Francs.  Il est aussi indispensable d’être capable de faire un bilan de son année de césure : être capable d’identifier le positif comme le négatif de cette année ; être en mesure de dresser un bilan des compétences acquises.

 L’étudiant doit pouvoir dire ce que cette année lui a apporté, car le verbaliser lui permettra ensuite de le valoriser. »

Dorian Colas des Francs

En savoir plus

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33072

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