
Vous ne les voyez pas, mais ils peuplent notre quotidien. Bactéries, microbes, et autres micro-organismes impactent notre environnement. Étudier la microbiologie, c’est plonger dans un univers fascinant, où l’infiniment petit révèle des secrets vitaux sur la santé humaine, la sécurité alimentaire et la préservation de notre planète.
Qu’est-ce que la microbiologie ?
La microbiologie est la science des micro-organismes tels que les bactéries, les virus, les archée et les eucaryotes unicellulaires. Bien qu’invisibles à l’œil nu, c’est êtres vivants jouent un rôle déterminant dans de nombreux aspects de la vie.
Pour garantir la sécurité des aliments, des normes strictes encadrent l’industrie alimentaire. Prenons le cas du lait cru, la flore microbienne présente dans ce produit doit être analysée afin d’en déterminer la date limite de consommation (DLC).
En santé, l’une des plus grandes préoccupations actuelles est la résistance aux antibiotiques, causée par leur usage excessif. Des biologistes analysent ce phénomène dans le but de trouver des solutions pour combattre les infections.
Sur le plan environnemental, la microbiologie offre aussi des applications concrètes. Certaines bactéries sont utilisées pour dépolluer les sols, tandis que d’autres servent à la production de biocarburants, contribuant ainsi aux défis écologiques.
Un master au cœur des avancées scientifiques
La master 1 Biologie-santé – plateforme microbiologie proposée par l’Université Paris-Saclay, sur le campus d’Orsay et de Versailles, explore en profondeur les facettes du monde microbien et ses applications dans divers domaines, allant de la recherche fondamentale à la biotechnologie et à la santé.
D’ailleurs, la devise de cette formation illustre parfaitement cet objectif « Microbiologie, de la compréhension des mécanismes fondamentaux aux applications en biotechnologie et en santé globale.«
À partir de la rentrée 2025-2026, le master 1 sera également disponible en alternance.
Pourquoi choisir ce master 1 en microbiologie ?
Le master 1 Biologie-santé – plateforme microbiologie présente de nombreux atouts :
- Un programme à la pointe : Ce cursus s’appuie sur les dernières avancées scientifiques grâce à la présence d’enseignants-chercheurs, eux-mêmes toujours actifs au sein de laboratoires (INRAE, CEA, CNRS, UFR de pharmacie, etc.).
- Un parcours à la carte : Tous les étudiants suivent un socle commun scientifique et méthodologique (20 ECTS) qu’ils complètent parmi une centaine d’unités d’enseignements (UE) de microbiologie (santé, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, biotechnologie, gestion qualité). Ces options, dont certaines sont dispensées en anglais, sont choisies en concertation avec un responsable de plateforme lors d’un entretien individuel en début d’année.
- L’immersion dans la recherche : La plupart des étudiants réalisent un stage de deux mois à la fin du M1, adossé à l’UE Projet scientifique. Pendant huit semaines, ils passent une journée par semaine dans un laboratoire pour échanger sur le projet qu’ils mèneront. Cette phase préparatoire les rend rapidement opérationnels aux manipulations une fois le stage commencé.
- Une ouverture à l’international : Dès septembre, il est possible de partir à l’étranger via des programmes tels qu’ERASMUS, MICEFA ou EUGLOH.
Pourquoi s’orienter vers la microbiologie ?
Si vous êtes fasciné par les découvertes scientifiques et désireux de comprendre les processus biologiques qui influencent notre quotidien, la microbiologie est peut-être faite pour vous. Cependant, comme le souligne Pascale Servant, responsable du M1 Biologie-santé – plateforme microbiologie à Orsay, la curiosité ne suffit pas :
La microbiologie est un domaine en perpétuelle évolution. En 1995, le premier génome de levure a été séquencé ; aujourd’hui, nous en comptons dix par jours. Se former régulièrement aux nouvelles techniques est indispensable, notamment en big data.
Pascale Servant, responsable du M1 Biologie-santé – plateforme microbiologie
Ce métier exige donc une capacité d’adaptation constante et une rigueur à toute épreuve.
Pour intégrer la promotion d’environ 500 étudiants, les candidats doivent avoir une licence sciences de la vie, avec de solides bases en biologie moléculaire, biochimie, biologie cellulaire et génétique. Ils doivent aussi démontrer un intérêt marqué pour la microbiologie, que ce soit à travers un stage, un parcours scolaire en lien avec cette discipline ou un projet professionnel clairement défini.
L’avenir post-master 1
En deuxième année, les étudiants se spécialisent. Qu’il s’agisse de recherche fondamentale, de biotechnologie ou de lutte contre les maladies infectieuses, les options sont multiples.
Une fois le master en poche, les perspectives professionnelles sont nombreuses. Outre la recherche et l’enseignement, les diplômés peuvent se tourner vers l’industrie pharmaceutique, agroalimentaire ou encore environnementale.
Pascale Servant
Enfin, des parcours moins techniques sont également envisageables, des carrières en marketing, communication ou veille scientifique sont accessibles après une formation complémentaire.